Le hash est un des produits phares du cannabidiol sur le marché. De nombreux pays possèdent leur propre version comme la résine libanaise et la résine marocaine. De chaque variante, on peut retrouver des méthodes de conception différentes. Chacune d’elle possède des touches spécifiques qui en font leur spécialité. Néanmoins, on peut trouver un procédé commun qui permet d’aboutir à une résine de qualité. Pour mieux vous informer sur le sujet, on vous dévoile quelles sont les techniques de fabrication habituelles du hash légal.
La culture du chanvre
Le chanvre est la plante mère d’où on extrait le cannabidiol. Sa culture fait partie des prémices pour finalement arriver au Hash légal. Bien choisir la plante de chanvre offre la possibilité au cultivateur de concevoir un produit final qualitatif.
Le choix des variétés de la plante
Le choix des graines est une étape importante pour les cultivateurs. Celles utilisées doivent être riches en CBD et respecter les limites légales du THC. Elles doivent aussi être inscrites dans le catalogue européen qui tient compte des normes en vigueur. Un choix de qualité conditionne alors les étapes qui s’ensuivent.
Les conditions de culture idéales
Chaque variété de plantes de cannabis a des besoins spécifiques en termes de conditions de culture. Elles possèdent quand même des points communs comme la nécessité de sol riche et bien drainé. Le chanvre est une plante résistante qui peut s’adapter à plusieurs types de sols. Néanmoins, il préfère ceux qui sont légèrement acides à neutres.
Dans le cas du semis, la période idéale se situe durant le printemps. La température du sol y est stabilisée à environ 10 degrés.
Une fois que les conditions sont respectées, le cultivateur plante les graines à une profondeur de 1 à 2 cm. Le sol doit ensuite être maintenu légèrement humide jusqu’à la germination.
La récolte pour obtenir la résine de CBD
La période de collecte dépend de l’usage des plants de chanvre. Dans le cas du cannabidiol, il est préférable de le récupérer avant la floraison. Sa concentration varie aussi en fonction du moment de la journée. Durant le jour, son taux baisse, elle remonte durant la nuit. Le moment optimal est donc à l’aube, où la quantité de cannabidiol est à son maximum.
Cette étape peut se réaliser de diverses façons. Ce qui influence la quantité et la qualité des plantes obtenues. Elle peut se faire à la main pour une meilleure sélection. Une moissonneuse peut aussi être utilisée pour une plus grande vitesse.
L’étape de l’extraction
Avant d’arriver au hash CBD, il faut d’abord passer par des techniques d’extraction. Cette phase peut être réalisée de trois différentes manières, qui possèdent leur propre caractéristique.
L’extraction par solvant
Elle implique l’utilisation de solvant liquide pour dissoudre les cannabinoïdes et les terpènes dans le chanvre. En général, les plus utilisés sont l’éthanol, le butane et l’isopropanol.
La plante est d’abord trempée dans le solvant. Ce dernier est ensuite évaporé et permet de recueillir une résine concentrée en cannabidiol. Il s’agit d’une technique simple qui n’engage pas de grandes dépenses. Toutefois, les solvants sont inflammables et des risques de contamination sont présents.
L’utilisation du CO2 supercritique
Ce procédé permet d’obtenir du hash pur et de haute qualité. Il consiste à placer la matière végétale dans une chambre de séparation. Elle est ensuite soumise à la pression et au chauffage du dioxyde de carbone jusqu’à un état supercritique. Ce dernier va dissoudre les cannabinoïdes et les terpènes qui seront recueillis sous forme d’huile concentrée.
Cette technique est efficace et permet d’obtenir une résine très pure. Néanmoins, elle est assez complexe et coûteuse à réaliser.
La séparation mécanique
Ce processus n’utilise aucun produit chimique. Seule la pression mécanique est employée pour extraire le hash de cannabidiol. Il nécessite l’utilisation de presse ou de tamis avec des mailles fines pour retenir les substances indésirables. La résine est obtenue après compression et réchauffement des pistils et pollen.
Il s’agit d’une méthode naturelle, mais moins efficace que les deux premières. La teneur finale en CBD peut alors être largement inférieure.
La phase de purification et d’affinage
Une fois le produit prêt, il doit encore être soumis à la purification et l’affinage. Ces deux cycles permettront d’améliorer sa pureté et ses propriétés.
Purifier le hash
Cette étape consiste à nettoyer le produit final en enlevant les résidus de solvant, de cires et d’autres impuretés qui affectent la qualité. Parmi les techniques de purification, la filtration à froid permet de séparer les particules indésirables tout en préservant les autres cannabinoïdes et terpènes.
D’autres méthodes sont également utilisées pour obtenir une concentration élevée en principe actif. On peut citer la triple filtration qui garantit une pureté importante du hash.
Affiner pour aboutir à la texture désirée
Ici, il faut ajuster la consistance pour déboucher à la texture désirée. Cela peut inclure des techniques de chaleur contrôlée ou de mélange pour améliorer l’homogénéité du produit final.
Un procédé d’affinage approprié garantit que le hash se présente sous forme de pâte souple. De cette manière, la consommation et la manipulation seront plus faciles.
La présentation et le conditionnement de la résine
Cette phase a un impact sur la manière dont les consommateurs vont percevoir le produit final.
Présentation des produits finis
La présentation de la résine est essentielle pour inciter les consommateurs à en acheter. La perception de la qualité est influencée par son aspect extérieur et les étiquettes claires et informatives. D’ailleurs, certains sites de vente démontrent leur professionnalisme en affichant les détails de leur résine ainsi que des avis pour montrer leur transparence.
Les vendeurs mettent souvent en avant les informations concernant les méthodes d’extraction. Ce procédé permettra de renforcer la confiance des consommateurs.
Importance de la qualité et du stockage
Cette étape est cruciale, car elle influence la qualité du produit et l’expérience du consommateur. Une mise en condition adéquate permet de préserver les propriétés des cannabinoïdes présents.
L’utilisation de matériaux d’emballage spécifique est efficace pour un résultat optimal. Par exemple, il y a les verres opaques, ou en plastique sans BPA qui protègent contre la lumière et l’humidité. De plus, un bon stockage permet d’éviter la dégradation des composants actifs. Un hash se conserve dans un endroit frais, sec et à l’abri de la lumière directe du soleil.
La préparation d’un bon hash légal débute dès la culture et la récolte du chanvre. Il est important de prendre en compte la variété de cannabis plantée en fonction de sa teneur en CBD et en THC. La méthode d’extraction permet ensuite d’isoler les matières premières qui vont servir à la conception de la résine. Avant d’aboutir au produit final, elle doit encore passer par des techniques de purification et d’affinage pour éliminer les éléments indésirables. Tout le processus permet d’aboutir à une résine de qualité qui répondra aux exigences des consommateurs.